Environ 80 langues régionales sont reconnues en France et jouent un rôle important dans la culture et l'identité des régions où elles sont historiquement implantées et parlées. Elles reflètent la diversité culturelle et linguistique du pays. Reconnues dans la Constitution comme appartenant au « patrimoine de la France » (article 75-1), leur promotion est soutenue par des initiatives culturelles et éducatives, même si leur usage se révèle aujourd'hui en déclin.
Voici les principales langues régionales parlées en France.

- Alsacien : langue germanique parlée en Alsace, elle est influencée par l'allemand et le français.
- Breton : langue celtique parlée en Bretagne, elle est reconnue pour sa richesse culturelle et littéraire.
- Catalan : langue romane parlée dans le Roussillon, elle est également utilisée en Catalogne, en Espagne.
- Corse : langue italienne parlée en Corse, elle a des similitudes avec le toscan.
- Basque : langue isolée parlée dans le Pays basque français, elle est unique et n'est pas apparentée aux autres langues.
- Occitan : langue romane parlée dans le sud de la France, elle comprend plusieurs dialectes, dont le provençal et le languedocien.
- Flamand occidental : langue germanique parlée dans certaines parties des Hauts-de-France.
- Francique : langue germanique parlée en Moselle et en Alsace, elle a plusieurs variantes.
- Créoles : plusieurs créoles à base lexicale française sont parlés dans les territoires d'outre-mer, comme les créoles guadeloupéen, martiniquais ou réunionnais.
Questions
- Identifiez des initiatives éducatives ou culturelles favorables à l'essor des langues régionales.
- Ces initiatives sont-elles nécessairement locales ? nécessairement nationales ? indifféremment les deux ?
- Pourquoi est-il important de préserver la vitalité de ces langues (réfléchissez à ce que peut être leur « rôle culturel ») ?
- Si la défense du Français a eu un rôle important dans l’unification du territoire français tout au long du XIXe siècle, peut-on soutenir que la défense des langues régionales constitue un mouvement inverse et « séparatiste » ?